Elle a donné son nom au quartier. La tuilerie (maison et ses dépendances) se situait au-dessus de la bibliothèque Léon Gassin.
La tuilerie et ses ateliers ont fermé en 1910.
Mr Fructus François en était propriétaire ainsi que des terres avoisinantes allant jusqu’aux Mollières. Ces terres portent d’anciennes excavations d’où était tirée l’argile. La mine d’argile d’Unang complétait les besoins si nécessaire. On peut supposer que la Tuilière a succédé à l’arrêt de la tuilerie briqueterie de la mine d’Unang.
L’argile était tirée au pic, à la pioche, à la pelle ou avec une drague, foulée (comme les gerbes de blé) à l’aide d’une meule de pierre tirée par un cheval afin d’obtenir une granulométrie fine. Ensuite le produit obtenu subissait des lavages dans de petits bassins successifs en descente, qui arrivaient jusque dans la cour de la fabrique. Dans les ateliers étaient fabriqués des briques et des tuiles qui devaient sécher à l’air libre sous les hangars avant de passer au four. La fabrique produisait des tuiles classiques, rondes, provençales, ainsi que des briques pleines estampillées ROUX.
La fabrique était exploitée par Henri Dardaillon frère du maréchal-ferrant qui tenait la forge du boulevard Félix Gras (son enseigne, le bouquet de Saint Eloi est encore visible sur le balcon). La famille Baud se porte acquéreur de la fabrique en 1919 et la transforme en maison d’habitation et ferme agricole.
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