Les autres métiers

Fév 27, 2023Les métiers0 commentaires

Aubergiste :

Rien de changé par rapport à nos jours. Les gens de passage trouvaient dans cet établissement le gite ( coucher ) et le couvert ( à manger ).

NB : Félix Gras nous cite une auberge, maison que l’on trouve à gauche rue des Bourgades avec un N sur le fronton de la porte. Il y en aurait eu une autre, quartier des pénitents.

Boucher :

C’était la personne qui tuait les animaux, en priorité, du troupeau communal  (cochon – bœuf – mouton – chèvre)  pour mettre de la viande à la disposition des habitants du village à un prix fixé par la communauté. Plus tardivement le boucher devient le propriétaire d’une boutique où les habitants achètent de la viande animale et des volailles. NB : Le boucher, surtout en Provence était réquisitionné à la fin de l’automne par les familles pour tuer le cochon qui avait été engraissé pendant l’année pour leur fournir viande, boudin,  jambons, saucisses, saucissettes et saucissons, conserves de pâté, de fromage de tête etc.. Une variante aux animaux du clapier (lapins) et du poulailler (poules, coqs, dindes et canards). Dans les temps anciens, au cœur du village, toutes les familles avaient au moins, une chèvre pour le lait et des poules pour les œufs.

Boulanger :

Comme de nos jours, met du pain à la disposition des habitants aprés avoir pétri de la farine de diverses céréales, il fait gonfler la pâte dans un « pétrin » (meuble), puis il façonne les différents pains qu’il va cuire dans un four (anciennement, en briques).

NB : A Malemort, nous savons qu’il y avait une rue du four haut et une rue du four bas. Nous situons le four bas, rue basse ou se situait l’ancien four banal (appelé ainsi pour y cuire uniquement le pain que les habitants avaient faits eux-mêmes pour leur usage personnel) et un four haut, rue qui monte derrière l’église ?.

Bourrelier : 

Travaille les tissus, la bourre et le cuir pour réaliser des pièces d’attelage ou de harnachement pour le travail des chevaux, des mulets, des ânes…etc

NB : au village la famille ALLEGRE  avait un magasin ou boutique bd Félix Gras situé avant le magasin de coiffure « métamorphose » qui était anciennement un café « le café de France ».

 

Broquier :

Artisan qui fabriquait des ouvrages de petite tonnellerie, seaux et cuves en bois. ( indispensable dans un village vigneron )

 

Cabaretier :

Homme qui tenait un cabaret. Un cabaret est içi l’équivalent d’un bar de nos jours, où l’on peut y boire différentes boissons, surtout du vin.

NB : Malemort avait un cabaret en face la fontaine de la République. Félix Gras en parle dans son livre des « Rouges du Midi ». Nous avons aussi le quartier du cabaret Neuf, nous supposons que cet établissement, voisin de l’ancienne menuiserie était venu remplacer celui de la Fontaine.

 

Charron :

Encore un métier indispensable..Il est l’artisan qui utilise le bois et le fer pour fabriquer ou réparer tout ce qui roule : de la plus petite roue de véhicule – brouette – charrette – char à bancs – etc. Son métier nécessitait une forge pour façonner les fers.

NB : à Malemort la famille JEAN ( située en face de l’école maternelle) est restée plusieurs générations dans l’art du métier.

 

Cordonnier :

Cordonnier : C’est l’homme qui confectionnait lui même entièrement des chaussures en cuir, indispensables pour les travaux des champs, robustes et imperméables; parfois avec des semelles cloutées pour les jeunes enfants. Souvenir: Pour rendre le cuir plus souple ( graisser): frotter une couenne de peau de cochon sur laquelle reste un peu de lard. Un autre souvenir : l’odeur particulière des cuirs et de la poix (colle pour les cuirs ) de la boutique (très noire) du « pégueux », monsieur Guichard, où les enfants aimaient s’arrêter.

NB : on peut s’étonner du nombre de cordonniers dans notre village, plusieurs en même temps.

 

Cultivateur :

C’est l’homme qui travaille la terre. Autrefois, il fallait bien différencier le cultivateur du propriétaire. Le propriétaire, c’était celui qui possédait le bien et qui le donnait en fermage ou métayage au cultivateur. Le propriétaire était très souvent le chef d’une famille dite « aisée » et qui avait un autre métier ou charge et faisait partie des « notables » du village.

 

Fournier :

Il se différencie du boulanger car il est l’homme chargé de cuire le pain apporté par le particulier contre une modeste somme. C’était donc la personne qui tenait le four banal.

 

Instituteur Public  :

C’est l’homme chargé d’apprendre à lire et à compter en français. Dans les villages se parle le plus souvent le « patois » : langue Provençale à la sauce de chaque village. L’instituteur était rémunéré et logé par la communauté. Public car des congrégations religieuses donnait aussi un peu d’instruction, surtout aux filles car l’instruction était payante et dans les familles l’instruction était donc en priorité donnée aux garçons, futurs chefs de famille, et en ces temps-là ( autres mœurs ) c’était le chef de famille qui faisait vivre la famille.

NB : il faudra attendre les lois de Jules Ferry de 1881 – 1882 pour remodeler l’enseignement primaire et secondaire. Retenons celle du 28 mars 1882 : enseignement scolaire et gratuit pour les enfants ( garçons et filles ) de six à treize ans.

 

Maçon  :

C’est l’homme qui contribue au développement d’un village par la construction d’une maison pour une famille. Il entretient et répare une habitation ou un corps de ferme.

Maréchal-ferrant :

C’est l’artisan qui fabrique, change ou répare sur une forge les fers qui protègent

les ongles de certains animaux ( chevaux mulets, anes…) . Le bouquet de Saint Eloi est l’emblème de cette corporation. Ce bouquet composé des différents fers à ferrer et de feuilles de laurier est l’aboutissement de la maitrise de l’artisan dans ce domaine.

NB : à Malemort, un maréchal ferrant ( Mr DARDAILLON ) avait son atelier boulevard Félix Gras, deux maisons avant la maison natale de Félix Gras. Au balcon sont encore visibles les restes d’un bouquet de St Eloi. Une autre famille bien connue des malemortais, BLANCHET avait aussi un Maréchal-ferrant, à droite devant la fontaine des Bourgades. 

 

Notaire  :

Il faisait partie des notables car avait reçu de l’instruction. A cette époque on faisait appel au notaire pour beaucoup de transactions : vente de terres, immobilier et même promesse de mariage.

Salpêtrier  :

Le salpêtre est du nitrate de potassium appelé encore sel de pierre. Il apparaît sous forme d’une couche blanchâtre sur différents supports de pierre (dans notre région sur les supports en pierre de gypse ). Le salpêtrier récoltait le salpêtre dans les caves, les écuries, les endroits humides. NB : à Malemort, les salpêtriers étaient très controlés ( peur du terrorisme) car le salpêtre entre dans la fabrication des explosifs.

Tailleur d’habit  :

il confectionnait des habits pour les gens. C’était certainement le couturier pour des tenues utilitaires et modestes à une époque ou l’on se déplaçait très peu et qui avait moins de magasins de prêt à porter.

Tisserand  :

Comme le tailleur d’habit, pouvait tisser ( pièces de drap ou de lainage ) pour des gens du village, mais pouvait également avoir un métier à tisser en location et tissait des pièces à la demande pour une fabrique extérieure.

Tuilissier  :

: Il ne confectionnait pas les tuiles ( c’était en briqueterie ). C’était le poseur, couvreur de tuiles.

NB : à Malemort, une fabrique de tuiles et briques était située dans le bâtiment au-dessus de la bibliothéque « Léon GASSIN » d’où le nom du quartier « la tuilière ». 

 

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