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MALEMORT DU COMTAT

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Malemort autrefois

Notre village est rattaché à l’histoire du Comtat Venaissin :

De par la descendance de Charlemagne ( 768-814) qui a 3 fils, dont Louis le Débonnaire ( qui a 3 fils dont Lothaire mort en 855, qui a 4 fils qui se partagent l’état ( Pépin : Aquitaine – Bernard : Italie-Louis : Bavière – et Charles le 3ème hérite des duchés de Lyon et de la Provence.

En 867 le roi Charles cède à Jean II, Évêque de Carpentras le territoire compris « entre la rivière de l’Auzon et la Nesque », vaste étendue ne comportant que des espaces boisés et d’anciennes « villae » dont celle d’Unang. C’est le début de la Seigneurie des barons évêques de Carpentras sur le village.

On ne parle pas encore du village de « Mala-morte ». On suppose que le village s’établit au cours du XIème siècle autour d’un castrum (fort) sur le promontoire calcaire du village (quartier de l’église Ntre dame de Calvias). Le fort et ses soldats sont mentionnés dans un manuscrit faisant partie du cartulaire de l’évêché de Carpentras ainsi que dans le « Livre Rouge des Comtes de Toulouse ».

Au cours du XIIème siècle, des castrums apparaissent à Malemort et Blauvac, nouveaux villages pour lesquels les Comtes de Toulouse confirment en 1155 la constitution des droits féodaux.

De 1125 jusqu’au milieu du XIIIème siècle les Comtes de Toulouse sont les suzerains auxquels les évêques de Carpentras portent hommage pour les abords de Venasque (le Beaucet, St Didier, Malemort, Blauvac) tandis que des Seigneuries sont attribuées ou confirmées sur les villages voisins (les Alphant à Méthamis, les Pons d’Astouaud à Mazan, St Pierre de Vassols, Crillon, Saumanes).

Querelles et rivalités d’héritage partagent la Provence entre les Comtes de Provence et les Comtes de Toulouse.

Les remparts : La renaissance du village dans la Provence des Comtes de Toulouse ( courant du XIIème siècle) est marquée par la construction d’ une enceinte considérable autour du village, en même temps qu’ils faisaient élever la série de tours de vigie (de signaux) sur les hauteurs du « Pinet, de la Gardi, et de Notre Dame des Anges ».

Nos remparts comportaient 11 tours de défense : une tour carrée, une tour ronde, une tour carrée…etc. Elles avaient pour noms : tour du Bouc, des Sarraliers, de Rampale, des Bauds, des Choupiers, de Bourdonnet, des Gros becs, du Valadou, d’Aurrias ou de la Role, des Roussets, d’Ondra. A l’heure actuelle nous n’avons toujours pas pu restituer quelques noms aux vestiges visibles des tours.

L’enceinte est presque cachée en son entier par les maisons qui se sont élevées de part et d’autre du rempart. On ne pouvait accéder à l’intérieur du village que par deux portes à ravelin. Une porte principale, à l’origine avec pont levis, appelée longtemps « porte du grand portail », maintenant rebaptisée « porte de la République » et une seconde, aux dimensions plus modestes, « la porte saint Félix ».

Quand Malemort devient Malemort du Comtat
Quand les Malemortais furent fatigués de voir leur courrier fuir vers Mallemort (des Bouches du Rhône), l’organisation municipale pris la décision de modifier le nom de Malemort. Il ne faut pas oublier qu’à cette époque un grand nombre de pensions étaient payées par le facteur. Ce changement est décidé par Décret du Président de la République sur la demande du Conseil Municipal. Le
Conseil Général consulté et le Conseil d’Etat entendu devant le risque sérieux d’homonymie avec une autre commune dont l’apellation est identique: Malemort est devenu « Malemort du Comtat » par décret du 9 Août 1927 ».
A la même date, par le même décret un village voisin : Crillon est devenu « Crillon Le Brave ». Une demande pour éviter toute confusion avec notre village de Malemort du Comtat sera faite le 23 avril 2019 par Mallemort (des Bouches du Rhône) pour s’appeler « Mallemort de Provence »